D.Gray-Man Rpg
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 Shona Craig

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Shona Craig

Shona Craig


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Date d'inscription : 26/05/2012

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MessageSujet: Shona Craig    Shona Craig  Icon_minitimeMar 29 Mai - 17:21

Shona CRAIG





IDENTITE



Shona Craig  Lolitaidentite

Nom ♦ | CRAIG

Prénom ♦ | Shona

Age ♦ | 17 ans

Nationalité ♦ | Neo Zelandaise

Groupe ♦ | Akuma (niveau 2)

Talent/Métier ♦ | Prostituée

Pouvoir/Arme ♦ | Une petite hache dont elle sculpte le manche elle même, gravant dans le bois des visages grotesques au regard malsain. Elle peut passer des heures entières à l' affûter s’enivrant du crissement de la pierre à aiguiser sur le fil de la lame.

PHYSIQUE

Lolita s’accouda à la balustrade du grand escalier desservant les chambres utilisées pour recevoir les clients, cambrant le buste pour faire pigeonner sa généreuse poitrine bien mise en valeur par le corset ajusté qu’elle aimait tant porter. Elle savait parfaitement comment attirer le regard de la gent masculine sur sa taille fine et le reste de ses atouts. Le ruban de velours qui serrait son cou délicat supportait un long pendentif qui guidait le regard au plus profond de son décolleté vertigineux où un grain de beauté retenait invariablement les yeux de son interlocuteur.
Du haut de son mètre soixante elle toisait les marins attablés en contrebas, les mains posées sur sa taille fine. Ses grands yeux en amande aux prunelles grises très claires et bordées de longs cils sombres parcouraient la salle à la recherche d’un chaland venu dépenser sa part en divers plaisirs. Une ombre de sourire malicieux errait sur ses lèvres pulpeuses en permanence, éclairant son joli visage d’ange encadré de fines anglaises blond doré.
D’un haussement de sourcil espiègle ou d’un mordillement de lèvre langoureux elle faisait la pluie et le beau temps au milieu de ses admirateurs, évinçant les uns, encourageant les autres d’un roulement d’épaule suggestif.
Elle commença à descendre les marches, lentement, de sa démarche chaloupée qui faisant tourner les visages avinés vers ses hanches rondes et pleines à peine voilées par les plis fluides de sa longue jupe de velours. Sa main fine glissa sur la rambarde, s’attardant sur le bois lustré puis elle commença à louvoyer sensuellement entre les tables fixant l’un ou l’autre de ces messieurs de son regard perçant et un peu malsain que rien n’arrivait à faire baisser.

Mais tout cela n’était qu’une apparence, un déguisement aux yeux des humains avides et inconscients de leur propre précarité. Sous cette peau fine et blanche se cachait un Akuma à l’allure bien différente. Quand elle décidait d’apparaître sous sa forme première, Lolita n’avait plus rien de sensuel ni d’attirant. Son corps ressemblait à un mélange de femme et d’araignée. Au bas de son abdomen quatre longues pattes articulées soutenaient son corps en s’appuyant sur des griffes acérées. A son buste étaient également accrochés quatre bras aux mains effilées et crochues qui lui permettaient de maintenir sans difficulté ses proies. Ses doigts squelettiques se terminaient par des ongles acérés tranchants comme des rasoirs et de sa bouche qui n’avait plus rien d’humaine, sortait une paire de mandibules. Son apparence laissait au mourant un souvenir cauchemardesque à emporter à jamais dans l’autre monde.




MENTAL


Le Nouvelle Zélande était terre d’aventure, d’exil et de profit. La région n’était colonisée que depuis peu et l’on y voyait fleurir des villages portuaires tout autour des diverses zone d’accostage des vaisseaux marchands qui y faisaient escale de plus en plus souvent. Ces débarcadères s’organisaient le plus souvent autour du tripot local. Des fortunes s’y faisaient ou se jouaient aux cartes en une soirée. Les rixes étaient courantes et personne ne faisait attention à personne. La vie y était rude et la maladie faisait autant de ravage que les bagarres.

Shona que tout le monde surnommait Lolita, n’avait aucun souvenir de plus de deux mois et même si elle se savait connue de tous les marins de la région elle ne pouvait mettre aucun nom sur les visages burinés qui lui souriaient d’un air goguenard. Le plus important c’est qu’elle s’en fichait totalement, ça n’avait pas d’importance vu ce qu’elle avait à faire avec eux. Tout ce qui lui importait c’était de leur vider les bourses dans tous les sens du terme. Elle savait qu’elle plaisait et connaissait tous les rouages lui permettant d’être la plus demandée des filles de ce bouge.

Lolita se repaissait de ce sentiment de puissance qui l’envahissait quand elle sentait le mâle en face d’elle perdre ses moyens et la suivre d’un air beat. Elle se mordillait la lèvre de plaisir et accentuait ses gestes déjà envoutants pour les hommes trop souvent sevrés de sexe.
Mais rien n’excitait plus la jeune fille que le crissement du rasoir sur leur gorge et l’odeur métallique de leur sang qui envahissait tout son être quand ils se vidaient sur l’oreiller. Elle inspirait à plein poumon l’effluve délicieuse qui soulageait la douleur lui taraudant le crâne.

Elle aimait faire durer ce moment, prenant son temps pour sortir le foulard et le rasoir qu’elle cachait sous son oreiller. Telle une araignée elle attachait ses proies d’un air sensuel aux montants du lit avant de leur enfoncer la soie de son écharpe dans la gorge pour qu’ils n’ameutent pas tout le voisinage avec leurs beuglements. Elle les regardait dans les yeux tout en les chevauchant jusqu’à ce que leur regard devienne vitreux et que les soubresauts de leur corps agonisants ne s’arrêtent.

Alors elle s’asseyait à côté de leur corps sans vie et leur caressait les cheveux en leur chantant une berceuse. Puis tranquillement elle attrapait sa jolie petite hache qu’elle passait des heures à affûter et les dépeçait en fredonnant pour débarrasser la chambre. Elle faisait le ménage d’un air guilleret avant d’aller se coucher dans son antre, son cocon.

Elle avait installé sa couche dans un placard bien sombre où ses amies les araignées étaient les bienvenues. Elle adorait les sentir ramper autour d’elle, le bruit de leur petites pattes douces qui bruissaient dans la poussière la rassurait. Elle ne se sentait alors plus seule et abandonnée et malheurs à qui osait les toucher ou leur faire le moindre mal. Dans ces cas là Lolita se mettait dans des colères meurtrières et dévastatrices. La seule chose qui rendait la jeune fille plus folle que de voir une araignée se faire tuée était que quelqu’un touche ses cheveux. Et malheur à l’audacieux qui avait osé porter la main sur les boucles blondes qui coulaient autour de son visage.


HISTOIRE


Les voix lui parvenaient comme dans un brouillard, déformées, modulées par la fièvre qui la tenaillait depuis plusieurs jours. Les larmes et le chant de sa mère, les gémissements des clients venus assouvir leurs plus bas instincts, les beuglements du tenancier qui criait sur sa maman parce qu’elle voulait rester avec elle au lieu de travailler.
Souvent elle serrait sa petite main dans celle de sa maman, cherchant la chaleur et le réconfort des doigts qu’elle connaissait bien comme s’ils pouvaient empêcher les ténèbres de l’avaler. Elle n’avait plus notion de jour ou de nuit, juste les sueurs et les frissons qui s’enchaînaient inlassablement, la sortant parfois de sa torpeur, lui faisant oublier un bref instant les monstres de cauchemar qui rôdaient autour d’elle.

Une fois de plus elle entendit sa mère tenir tête au tenancier, un homme de haute taille au teint rougeaud et aux grosses mains boudinées et velues. Elle ne comptait plus le nombre de fois où avait elle réussi à lui échapper, se cachant sous l’escalier de la cave avec les araignées, le seul endroit que son embonpoint l’empêchait d’atteindre dans la maison.
Elle pouvait rester là des heures entières à attendre qu’il se lasse ou qu’il soit occupé ailleurs. Même après qu’il soit parti, elle restait parfois tapie dans le noir. Au début, elle avait eu peur des araignées qui lui couraient dessus, mais avec le temps elle s’était habituée, elles étaient même devenues ses confidentes. Elles ne se moquaient jamais de ses larmes ou de ses peurs.

D’autres fois il avait réussi à l’attraper, la tirant de sa tanière par les cheveux. Mais ça c’était quand elle les avait long. Elle avait essayé de résister en s’accrochant aux marches de l’escalier mais elle n’était pas assez forte et elle s’était retrouvée avec plein d’échardes dans les mains. Elle avait oublié ce qu’il lui avait fait après, elle avait eu trop mal, elle avait pleuré, beaucoup, longtemps mais il n’avait pas arrêté. Heureusement il ne l’attrapait pas souvent. Elle était plus maligne, plus agile et du haut de ses cinq ans elle pouvait se faufiler partout. Et puis les araignées la guidaient pour trouver de meilleures cachettes.

Un jour, pour qu’il ne puisse plus l’attraper, elle avait coupé ses cheveux avec le rasoir que cachait sa maman dans le tiroir de la commode. Elle avait eu du mal à tout couper comme il faut, elle s’était même entaillé le crâne à plusieurs reprises. Elle avait encore des cicatrices de ses dérapages. Sa maman avait été en colère et elle l’avait frappé. Lolita s’en souvenait parce que ça n’arrivait pas souvent. Normalement c’était le tenancier qui la frappait pour qu’elle reste dans le placard quand sa maman recevait les clients. Plus tard dans la journée, sa mère l’avait soignée en lui expliquant qu’elle avait eu peur et que c’est pour ça qu’elle l’avait taper. Lolita ne lui en voulait pas, c’était sa maman après tout et elle lui chantait toujours de si jolies chansons.

Elle ouvrit les yeux et croisa le regard de sa mère, se demandant pourquoi il y avait autant de lumière dans la pièce. Sa maman pleurait encore en l’appelant. Mais Lolita l’entendait de très loin. Elle avait envie de voler, sa maman ne devait pas se rendre compte qu’elle se sentait de mieux en mieux…qu’elle était plus légère. Tellement légère qu’elle voyait la pièce depuis le plafond. Elle avait envie de rire et de danser tellement elle se sentait bien. Mais un drôle de bonhomme apparut à côté de sa mère. Lolita n’entendait pas ce qu’ils se disaient mais sa maman semblait supplier, elle hochait vivement la tête en serrant sa petite main. La petite fille regarda sa main mais elle ne sentait rien…elle ne sentait plus la chaleur des doigts de sa maman dans les siens. Elle eût un moment de frayeur, comme un instinct. Le froid la rattrapait. De nouveau elle voyait la douleur couler vers elle comme un torrent de boue gluante. Elle voulu courir, voler vers le ciel mais la boue était plus rapide. Elle sentit comme des chaînes s’enrouler autour d’elle, l’immobiliser. Des chaînes de douleur et de tristesse qui lui broyaient le cœur et l’âme. Elle sentie le chagrin de sa maman l’envahir, l’étouffer. Elle cru que sa tête allait éclater et cette voix qui résonnait si fort, comme si les cloches de la chapelle du village avaient décidé de jouer dans sa tête. Elle voulait hurler mais aucun son ne sortait de sa gorge.
Le comte lui ordonnait de tuer sa maman. Elle ne voulait pas, mais c’était le seul moyen de faire cesser ce bruit infernal et puis elle ne pouvait pas désobéir. Elle ne savait pas pourquoi mais c’était impossible. La voix était trop impérieuse, trop forte. Elle se glissa dans le corps sans vie de sa mère.
La douleur s’atténua dans un premier temps. Mais, alors qu’elle ouvrait les yeux, de nouveau consciente du monde qui l’entourait, elle fut assaillie par une vague de tristesse et de peine qui la submergea totalement, lui broyant la gorge comme un étau. Elle tituba à travers la maison, glissant dans les escaliers, tombant sur le parquet crasseux.

Arrivée dans la pièce principale elle se rattrapa de justesse au linteau de la cheminée mais le tenancier se mit à lui crier dessus. Sa voix était si forte qu’elle se prit la tête à deux mains en hurlant de douleur. Le cri lui sembla étrange et familier à la fois. C’était bien elle qui l’avait poussé mais c’était la voix de sa mère qu’elle avait entendu.

Lolita ne su pas ce qui se passa après, elle se réveilla tapie sous l’escalier de la cave avec ses amies les araignées, la hache qui servait à casser le bois pour la cheminée serrée au creux de ses mains sanglantes. Il y avait du sang partout autour d’elle, sur elle. Tout était étrangement silencieux. On entendait plus les gémissements des prostituées au travail, les verbiages grasseyants des clients qui buvaient en attendant leur tour. Plus rien, juste les crissements des araignées sur la poussière qui recouvrait l’escalier de la cave et le hululement du vent au dehors.

Elle se sentait un peu mieux, comme si elle pouvait respirer, enfin. Alors elle prit une petite araignée dans le creux de sa main et lui chanta une berceuse qu’elle aimait tant, savourant la voix de sa maman qui sortait de ses lèvres. Puis tout en continuant de chanter d’une voix fluette elle coupa ses cheveux avec le rasoir qu’elle avait caché là, une fois, au cas où le tenancier l’attraperait de nouveau. Elle s’entailla le crâne tellement elle voulu les couper court mais elle senti à peine la douleur. C’est le crissement de la lame qui découpait sa peau qui lui indiquait quand elle se blessait.
Elle essuya le sang qui lui coulait dans les yeux et cligna des paupières en se tapissant d’un mouvement réflexe tout contre le mur. Elle venait de croiser le regard du tenancier mais à bien y regarder, ses gros yeux globuleux étaient éteints, comme des bougies qu’on aurait soufflées. Lolita inclina la tête en s’approchant prudemment du visage à l’expression grotesque et réalisa que la tête n’était plus accrochée au reste du corps, elle avait dû dévaler les marches toute seule, comme une balle étrange. Elle sourit et repris sa place sous l’escalier, plus jamais personne ne la prendrait par les cheveux, elle pouvait les laisser repousser. La voix de sa maman résonna de nouveau sous l’escalier, douce, apaisante…


SIGNE PARTICULIER

Des cicatrices profondes de coupure dans le cuir chevelu

H.R.P

Votre âge : l'âge de raison (enfin pas toujours :p)
Un pseudo : So'
Votre niveau de rp : premier rp forum
Comment avez vous connu le forum ? : Shaldou! shaldou ! Houhaha !
Un petit mot à ajouter ? : si c'est un gros, ça compte?

Code : ~ Validé par Lavi ♪ ~





Dernière édition par Shona Craig le Mer 6 Juin - 16:18, édité 1 fois
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Lavi
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MessageSujet: Re: Shona Craig    Shona Craig  Icon_minitimeMer 6 Juin - 15:28

Bah ma foi, ça m'parait tout bien *jette ses mouchoirs*

Tu l'as pas précisé mais je le fais pour toi : t'es donc un Akuma de niveau deux =)

Amen ! ♪
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MessageSujet: Re: Shona Craig    Shona Craig  Icon_minitimeMer 6 Juin - 16:05

J'étais sûre de t'avoir déjà répondue OO
Bon tu sais déjà ce que j'en pense, nous en avons parlés.
Fiche superbe, glauque, fluide, cohérente. I love ♥

Donc...en toute logique... je refuse ta fiche ! Non ? C'est pas ça ?

Roooh mais bien sur que ton perso est validé ! Bienvenue petite sadique ♥



Shona Craig  749660testnoevalid3
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MessageSujet: Re: Shona Craig    Shona Craig  Icon_minitime

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