D.Gray-Man Rpg
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 Songe idolâtre que ton sang sur mes mains, que mes souvenirs ne me quittent plus...{ Pv Tyki]

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Hannah J. Karzavosky

Hannah J. Karzavosky


Messages : 11
Date d'inscription : 04/09/2012
Age : 30

Feuille de personnage
Age : La vingtaine.
Nationalité : Tchétchène.
Surnom : Mademoiselle Sourire

Songe idolâtre que ton sang sur mes mains, que mes souvenirs ne me quittent plus...{ Pv Tyki] Empty
MessageSujet: Songe idolâtre que ton sang sur mes mains, que mes souvenirs ne me quittent plus...{ Pv Tyki]   Songe idolâtre que ton sang sur mes mains, que mes souvenirs ne me quittent plus...{ Pv Tyki] Icon_minitimeLun 10 Sep - 16:38


    Ne bouges pas, regardes-le. Savoures cet instant. Observes-le. Tu vois ? Ce n’est peut-être qu’un songe, mais il est là. Il te fixe, il te sourit et toi ? Tu ne dois pas bouger. Tu aimes bien le voir sourire, ce n’est pas souvent, ça te rend heureuse. Ah…Le voilà qui rit. C’est drôle, non ? Il est mort, mais tu peux tout de même l’effleurer. Il est mort, mais tu peux tout de même le regarder. C’est comme si tu le faisais revivre par ton rêve…Mais tu sais, Hannah, le réveil en est bien plus douloureux après.

    Laissez-moi rêver.

    Mon regard plongea dans le sien, je ne voulais pas fermer les paupières, de peur de le voir disparaître. J’étirai mon sourire en réponse au sien et il fronça les sourcils, une moue boudeuse sur son visage d’ange.

    « Roh, Hannah, arrêtes de bouger je vais rater le bandage ! »

    Un gloussement s’échappa de mes lèvres, car finalement j’aimais bien ces moments là. Ceux où Aimé souriait, riait et s’amusait, oubliant sa torture constante, mon inconsolable solitude. Dans ces instants là, je me disais qu’il m’aimait, autrement que d’habitude, qu’il se comportait comme celui que je souhaitais. Pourtant, je ne pourrais jamais en vouloir à Aimé, car maintenant il est là, il n’est pas mort, il n'est pas éventré, il est juste là, avec moi.

    Ses paupières se plissèrent et il sortit une seringue, commençant à faire une grimace pour que je fasse pareil afin que je ne ressente pas la douleur. J’ai commencé à rire, il loucha, amplifiant cette sensation si douce qui imprégnait mon cœur. Aimé…Ses cheveux scintillant caressèrent mon visage lorsqu’il déposa un baiser sur mon front pour ensuite m’appliquer un nouveau bandage.

    « Et voilà ! Super ! »

    Il me tourna vers la glace, caressant mes cheveux. Je m’observai, je rigolai avant de pouffer en me cachant derrière mes mains.

    « On dirait un monstre ! »

    « Tch, ne te moques pas de mes talents d'infirmer ! »

    « Oh ? Alors tu es un piètre infirmier. »

    « Ouhlala jeune fille, je ne te permets pas ! »

    On continua ainsi. On continua à se parler, comme des êtres qui se connaissent depuis longtemps, comme s'il avait toujours été là. Mais il est là, n’est-ce pas ? C’est la réalité. Son doux parfum d’herbe coupée, son délicat petit sourire amusé, et même ses yeux rieurs…Aimé est là, il ne peut qu’être là, à m’aimer, à m’adorer et à rire de mes paroles, de mon innocence. Ce monde est mien, ce monde est coloré, lumineux, si doux…Aimé me fixe, Aimé me voit comme son amour et non autre chose, non un assassin, un Noé, un monstre. Aimé…
    Je ne cesse de le regarder, de peur qu’il disparaisse, de peur de le voir m’abandonner, de ne plus me souvenir de lui et de son si beau visage. Ce souvenir chéri, je l’aime, je l’adore car il est présent, il n’appartient pas à un passé usé et déchiré, non je suis en train de le savourer. Je suis de retour, avec Aimé.

    Aimé m’aime n’est-ce pas, pour ainsi rire avec moi ? Ses mains effleurèrent mes épaules, pour ensuite m’enlacer, me serrer contre lui avec tout l’amour qu'il n'a jamais eu, un amour tant convoité par mon petit cœur enfantin…J’ai étiré mon sourire, me serrant contre lui, savourant sa peau douce, les battements de son cœur.

    « Ma tendre Hannah… »

    Il commença à murmurer une mélodie, la nôtre, celle que l’on aimait tant chanter en observant l’océan. Je partis d’un léger rire puis l’accompagna. Ces moments-là, ils sont rares mais heureux. Ces moments-là, il scintillent de milles feux, si doucereux…Ces moments-là, je les tiens entre mes mains en coupe, je les tiens et je ne les lâche pas, car je ne veux pas qu’ils s’envolent, je ne veux pas perdre cet amour, ce bonheur, cette luminosité et cet air si léger…Car c’est Aimé, et Aimé appartient à ma réalité.

    « Tu sais que je ne puis t’aimer. »

    Mes mains se contractèrent, je suis redescendue sur terre, et il recula. Les couleurs disparurent à l’unisson, la chanson laissant place au silence. Je l’ai regardé, horrifiée, horrifiée par sa laideur. Son visage consumé par la vieillesse, son visage contaminé par la mort, blanc, amaigri, aux orbites vides et à la mâchoire brisée. Un squelette ambulant continuant de sa voix haletante et rauque :

    « Tu m'as tué tel un monstre ! »

    Les doigts osseux enserrèrent mon cou, les doigts osseux m’étranglèrent dans mon hurlement déchiré sans que je ne puisse fermer les yeux sur cet être hideux qui ne pouvait pas être Aimé…La réalité est toute autre n’est-ce pas ? Aimé ne m’a jamais aimé. Aimé ne s’est jamais senti heureux à mes côtés et le voilà qui tue la raison de son malheur…Car je ne puis exister. Dans ce monde-ci, finalement, je ne contrôle rien, je ne peux même pas revoir Aimé et son sourire…Des larmes de remord et de regret coulèrent sur mes joues creuses.

    « C’est ta faute…Tout est de ta faute ! Tu ne mérites pas de vivre ! »

    Laissez-moi…rêver…

    Tic Tac, Tic tac...Hihihi ♥

    J'ouvris brusquement les yeux, étant tombée du banc immaculé ornant une des rues de l'Arche. Ma tête s'était fracassée contre les pavés et j'ai retenu un gémissement de douleur, l'oeil larmoyant. Bouh...Hannah s'est fait mal, elle s'est assoupie, Hannah est une vraie idiote ! Tu m'énerves Hannah, à te cacher ta propre douleur, à oublier ce rêve infâme, ne sens-tu pas ta respiration qui s'accélère ? N'éprouves-tu pas comme l’écœurement de ta propre personne. Oh...Hannah...Je te tuerai, je te tuerai pour m'avoir oublié, pour avoir oublié le passé et la putride Destinée. Tes mains enserrent tes propres bras, Noir te fixe, habitué par cette étrange crise, habitué par ta chanson criarde et poignante.

    "Je ne suis qu'une forme
    Aux contours incertains
    Avec un regard morne
    Un tantinet hautain
    J'avance à l'aveuglette
    Et je suis mal lunée
    Une pièce sans fenêtre
    Avec vue sur mes pieds.
    "

    J’ai peur, je suis effrayée, le noir m’envahit, le noir m’étrangle sans pitié, avalant Aimé, avalant l'azuré, sans que je ne puisse le retenir. Qu’est-ce donc, un cauchemar ? Un songe constant, sans lumière, sans espoir, seulement une agonie perpétuelle, l’agonie de ton âme, Hannah, l’agonie de ta propre existence. Tu te meurs sans le savoir, tu te meurs baignant dans le noir, étouffée par le sang. Tu n’es rien, tu n’es rien et pourtant tous te détruise…Lentement…Sans discernement. Auraient-ils raison ? Sans aucun doute, car tu es un monstre, Hannah, un monstre plongé dans l'oubli, le manque et le regret. Un monstre à l’âme brisée, à la folie incommensurable.

    Oublions oublions nos joyeux lurons ♫

    "J'aimerai voir l'océan."

    Un sourire étire mes lèvres, un gloussement s'échappe de ma gorge. Noir m'observe sans bouger puis se relève près à me suivre, encore une fois. Lui, il sait. Il sait tout comme moi que tu as encore oublié un souvenir qui t'étais revenu. Le souvenir de la mort d'Aimé. J'en ai assez, assez de te voir me rejeter. La Destinée t'aura un jour Hannah, la Destinée te rendra folle à lier ♥. J'ai laissé mes sandales blanches claquer sur les pavés, sourire aux lèvres. Aimé, il voulait voir l'océan, Aimé, il adorait se baigner, il ne cessait de m'en parler ! Peut-être était-il là-bas ? Sur la plage ? Sur le sable ? Oh oui ! Il doit être là-bas !

    Je te hais...Hannah. Je te hais à en vomir.


    Un cookie dans la main, mes yeux fixent l'une des grandes portes d'ébène de l'Arche, la mine boudeuse. Est-ce que le Comte serait d'accord ? Ai-je le droit de sortir ? Je ne sais pas, j'ai peur qu'il se mette en colère. Mais non, il ne peut pas, il est gentil le Comte, jamais il ne ferait de mal à quelqu'un ! Mensonge. J'ai gonflé les joues, preuve de mon agacement et fronça les sourcils, faisant apparaître un sourire attristé, presque agonisant sur mes lèvres bleutées. J'ai laissé mon regard vagabonder sur la fine écorce, sentant cette présence, sentant ma peau se glacer, mon visage pâlir. Je l'entends, dans ma tête, ce râle ignoble, ce râle qui me lacère et m'embourbe dans un poison immonde, j'en tremble, j'en ai peur. Je ne veux plus l'écouter...Au point que j'en oublie que la Destinée m'apporte bientôt la venue d'un frère.

    Ha...nnah...
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Tyki Mikk

Tyki Mikk


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MessageSujet: Re: Songe idolâtre que ton sang sur mes mains, que mes souvenirs ne me quittent plus...{ Pv Tyki]   Songe idolâtre que ton sang sur mes mains, que mes souvenirs ne me quittent plus...{ Pv Tyki] Icon_minitimeMer 12 Sep - 19:20

Quel est la pire menace du plaisir? Son alter ego négatif? C'est l'ennui bien sur. L'ennui de ne rien faire, de ne pas bouger, de simplement attendre que quelque chose arrive. Et les chances pour que quelque chose arrive sur l'arche étant presque nuls, la seule solution valide pour échapper à l'ennui était de sortir de l'arche.

C'est du moins la façon donc Tyki voyait les choses. Il avait eu besoin de soin après l'attaque de Allen, ça il pouvait le comprendre, mais après tout ce temps, la moindre des choses était de sortir d'ici rapidement. Testant la force de ses muscles et de son corps, il constata que la longue cicatrice sur son ventre continuait de brûler sans arrêt. Quel était donc ce pouvoir qu'Allen avait utilisé contre lui? Et comment avait-il obtenu l'épée du Comte Millénaire? Cela revenait à dire que Allen et le Comte étaient en fait une seule et même personne, hypothèse que le Noé écarta aussitôt tellement elle était idiote.

Un muscle après l'autre, il se releva doucement, testant ainsi la solidité de ses jambes. Finalement, excepté son poignet qui avait reçu le coup au même moment que son ventre, ce n'était que la fatigue qui l'avait empêché de sortir. Son corps semblait maintenant en très bon état, et donc il pouvait se promener.

Pourtant la brûlure qu'il ressentait toujours lui rappelait l'humiliation de s'être fait tranché par l'épée d'Allen. Le simple fait de sentir son torse ainsi brûler lui donnait des envies de meurtres, il ne voulait que voir le sang de l'exorciste gicler à ses pieds, sentir son âme quitter son corps alors que chacun de ses membres seraient tranchés en morceaux, que son Innocence maudite soit détruite en pièces! Que des pensées qui le faisaient sourire, alors qu'il reprenait ses vêtements avant de sortir au plus vite de cet endroit. Toujours sous sa forme de Noé, il constata que son veston couvrait la cicatrice qui ornait désormais pour toujours son poignet. Maigre récompense, vu la douleur qu'il ressentait simplement à y penser.

Une fois rendu dans les rues de l'arche, il marcha au hasard, passant devant plusieurs pièces qu'il connaissait, mais dont il n'avait aucun intérêt à utiliser pour l'instant. Pour l'instant, comme le Comte ne lui avait rien demandé, il désirait s'échapper de l'arche pour tuer froidement quelques uns de ces exorcistes vénérant un faux Dieu. À cette simple pensée un sourire se dessina de nouveau sur son visage et un petit rire s'échappa de ses lèvres. Ah... ces exorcistes n'avaient toujours pas compris que les Noé étaient les vrais apôtres de Dieu et qu'ils n'avaient rien à faire dans ce monde? Avec leurs croyances païennes, ils ne faisaient qu'insulter le vrai Dieu. Une chance que le Comte faisait tout ce qu'il était en son pouvoir pour les arrêter...

Les dédales de l'arche le conduisirent finalement à une scène des plus improbables. Une jeune femme, dont l'apparence physique ne lui disait rien, qui semblait attendre devant l'une des portes d'ébène de l'arche des Noé. Hum... Cela pouvait bien être n'importe qui, c'était la première fois qu'il la voyait. Pourtant si elle était sur l'arche c'était bien une Noé. Son apparence ne semblait pourtant pas le confirmer : des cheveux blonds, une peau très claire, à l'opposé de l'apparence classique des Noé à la peau grise et le tout sur un petit corps frêle. Mais qui était-elle donc? Paralysé ainsi devant la porte, Tyki aurait bien pu croire que celle-ci était incapable de l'ouvrir, vu sa frêle carrure. Intrigué par sa présence, il s'approcha d'elle, sans pour autant essayer d'être subtil, simplement en marchant d'un air tranquille, son haut-de-forme sur la tête.


-Qu'est-ce que tu fais ici très chère? Ce n'est pas un endroit pour n'importe qui ici. Si tu es monté dans l'arche, c'est que tu dois être une Noé non? Ma mémoire me faisant défaut, peut-être aurais-tu l'obligeance de me dire ton nom?

Son attitude hautaine et son regard froid ajoutaient bien à l'entrée dramatique qu'il venait selon lui de faire. Après tout, il n'avait pas encore rencontré ses autres frères et sœurs, et la seule personne qu'il connaissait était Road qui lui avait raconté ce qui s'était passé rapidement durant les dernières années. Sa dernière sortie dans le monde s'étant soldé par sa défaire contre Allen, il brûlait d'y retourner au plus vite...

-Ai-je l'honneur d'avoir affaire à l'une de mes sœurs, ou simplement quelqu'un qui mérite de disparaître dans les quelques secondes à venir?

Il connaissait évidemment la réponse, mais son côté assassin aristocratique exigeait une certaine façon de se présenter. Comme l'arche était très nouvelle, aucune chance que ce soit une intruse, ou du moins presque...
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