D.Gray-Man Rpg
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 La miséricorde me touche beaucoup [Sorën]

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Kora Atma

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MessageSujet: La miséricorde me touche beaucoup [Sorën]    La miséricorde me touche beaucoup [Sorën]   Icon_minitimeMar 18 Déc - 20:03



Londres.
Londres et ses froids bâtiments.
Londres et sa monotonie presque deprimante.


«Je suis déçue. Je pensais Londres plus amusante...»

Le jeune homme soupira bruyament, regarda avec nonchalance la place qui s'etandait à ses pieds.
Ennuyé par la foule abondante en cette heure du jour, le jeune homme avait vite trouvé refuge sur le toit d'une église, regardant avec ennuie la populace aller et venir.

Le jeune homme bailla avant de s'étirer, faisant craquer ses articulations endolories par la position en tailleur qu'avait prit le jeune homme.

«Je m'ennuie... Je devrais peut être repartir sur les routes...»

Non, il avait déjà marché une bonne partie de la journée pour atteindre cette ville qu'il avait cru attrayante, mais après vu les bâtiments maussades, il avait vite déchanter.

D'ailleurs, pourquoi il était là?

Il ne le savait même pas. Peut être par simple envie, ou par hasard... Non, plutôt par besoin.
Oui, il avait ressentit le besoin de venir dans cette ville.

Après son éveil, il y a seulement quelques jours, il était partit à la recherche de ses "frères" et "sœur" sans grand succès jusqu'à présent malheureusement.

Mais voilà, après avoir suivit son instint qui lui disait de venir dans être ville étrange et ennuyante, il n'était pas plus avancer qu'au départ.

Londres était immence, comment s'y retrouver dans tous ces dédales de rues, comment retrouver ce qu'il cherchait dans un endroit si vaste, surtout qu'il ne savait pas qui il cherchait jusqu'à présent.

Ça serait tellement plus simple de savoir tout sur cette endroit et ces personnes cher à son cour...

Mais voilà, le problème était toujours le même et ne changerais pas avant un bout de temps apparement.

Le jeune homme soupira de nouveau, décidant cette fois ci de se relever et redrescendre avec ces mortels de bas étage qu'était les humains.

« Rahhh! Qu'est ce que je m'ennuie... Si seulement il y avait quelqu'un pour jouer avec moi...»

Le jeune homme marcha droit devant lui, ne se souciant guère des regards qui se posait sur sa personne.

N'ont ils jamais vu de leur vie une personne qui leur est exotique, venu d'ailleurs, d'un lieu plus coloré que cette ville?

Le jeune homme se fichait royalement de ce que s'est gens pensaient de lui. Il était bien ainsi et ça ne risquait pas de changer.

Mais voilà, à force d'attendre seul sur ce toit d'église, il n'avait pas fait attention au temps qui s'était écoulé.

Quoique cette formulation ne marche guère dans son cas: ce jeune homme savait tout du temps qu'il avait passé sur ce toit, mais il n'avait pas écouté les plaintes émanant de son ventre qui lui rappelait que cela faisait exactement 12 heure 46minutes et 45secondes qu'il n'avait pas manger quoique ce soit.

Soupirant de nouveau, le jeune homme décida de faire rapidement taire ces grondements avant de reprendre son "observation" du haut de son toit.

Passant devant une petite étale où un marchant appelait ses clients avec de grands cris et de grands gestes, il s'arrêtait quelques instant, essayant de reconnaitre ces fruits qui lui était pour la plupart encore inconnu.

Souriant pour la première fois de la journée, il remarqua avec amusement qu'il semblait tous appétissant, sucré, gorgé d'un soleil qui était non présent dans cette ville aux couleurs fades. Ces couleurs et ces parfums lui rappelait son pays, qu'il avait quitté au départ sans regret mais maintenant qu'il se retrouver ici, dans un lieu inconnu à la recherche de personne qu'il n'avait pour l'instant jamais vu, cela lui pinça un peu le cœur.

Le marchant qui le regardait depuis son arrivé décida enfin à l'approcher pour l'aider ou prendre sa commande:

«Que puis je pour vous Monsieur?,demanda t'il avec un sourire qui sonnait plus faux qu'autre chose.
—Dites moi, quel est le nom de cette chose?,demanda le jeune homme en pointant un fruit rond et rouge.
—Il s'agit d'une pomme Monsieur.»

Le marchand sembla tout à coup septique à son égard, son visage ayant perdu son sourire.

Le jeune homme cepandant ne le regarda même pas, le visage toujours concentré sur la "pomme".
Il avait déjà mangé de ce fruit sucré mais seulement de couleur jaune ou verte, jamais de rouge, pas assez cher apparement pour son père.

Le jeune homme prit le fruit en main, le soupesant, le tourna rapidement pour vérifier qu'il était en bon état avant de croquer rapidement dedans sous les yeux maintenant vexés du marchant qui tendait la main pour que le jeune homme lui donne la pièce qui servait à acheter la pomme.
Le jeune homme le regarda un instant avant de recroquer dans le fruit.

Qu'est ce que c'est bon.

Pas autant que les fruits de son pays mais le jeune homme mît la "pomme" rouge juste après sur sa liste.

Le jeune homme ignora le marchant et s'apretter déjà à reprendre sa marche quand la main du patron l'attrappa par l'épaule.

«Eh! Mon argent! Pays moi la pomme que tu viens de prendre!»

Le jeune homme ne souriait plus, il tourna légèrement la tête pour voir celle énervé du marchant mais ce dernier perdit sa couleur rouge et commença à devenir livide quand les yeux d'or lancerent un regard meurtrier contre lui.

«Ote ta sale main de moi, à moins que tu ne tienne à mourir. C'est tu ce qu'il en coûte s'ennuiyer plus puissant que toi.»

Mais le patron, reprenant un peu son courage, serra encore plus sa grosse main sur l'épaule du jeune homme. Il la serra tellement fort qu'il fut ettonner que le jeune homme ne réagissent même pas sous la douleur qu'elle devait normalement causer.

Alors que le marchant allait reclamer de nouveau son dût, il se tût et vit arc horreur sa main se dessécher, puis se fut son bras qui sembla presque partir en poussière, comme si il vieillissait.

Non, pas "comme", ils sont en train de vieillir.

Le marchant appeuré, relâcha rapidement l'épaule du jeune homme mais le mal était déjà fait, son bras était devenu tellement vieux en l'espace de quelques secondes que l'on voyait les os à travers la peau ridé et flasque des vieillards.

«Et voila ce qu'il en coûte de m'ennuyer plus que je ne le suis déjà, humain.»,conclu le jeune homme en croquand de nouveau dans sa pomme.

Alors qu'il s'appretait à partir sans se soucier du sort du marchant, il aperçut un éclair blanc dans la foule qui s'était attroupé autour d'eux pour voir le spectacle.

Pourquoi son cœur battit soudainement si vite? Serais ce...?

Un membre de ma famille...
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Sorën Pittsburgh

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MessageSujet: Re: La miséricorde me touche beaucoup [Sorën]    La miséricorde me touche beaucoup [Sorën]   Icon_minitimeMar 18 Déc - 21:12

Il y avait des choses comme ça. Des jours comme les autres dans cette ville trop sombre et trop lugubre, pesante même pour une jeune femme comme Sorën étrange de se dire qu'elle avait encore le mal du pays. Il y avait ça c'est vrais, mais il y avait le reste. Sa nature profonde de Noé qui ne lui permettait pas de se sentir en parfaite sécurité dans ce monde ou elle vivait entourée d'humains. Ces gens qui lui avaient fait du mal, mais qui par dessus tout avait blessés les siens. Des monstres façonné à leur image. Quelque chose de terrible en dedans. Pourtant Sorën se fondait parfaitement bien dans la population et personne n'aurais jamais pus se douter qu'elle était en fait un dangereux prédateur pour la race. Sans doutes par ce qu'elle même ne se considérait pas ainsi. Elle avait réussi dans un même corps a cumuler à l'égard d'une même populace la haine farouche et la compassion profonde. Un genre de transcendance qu'elle aurais effectuer en son sein même. Et si elle détestait profondément la race humaine pour son incapacité à faire les choses bien, justement et sans cruauté, elle ne leur en voulait pas.

Parmi les choses qui composaient une journée comme les autres chez Sorën il y avait sa marche perpétuelle à travers la ville ou elle avait pour mission de déposer à l'école primaire Victoria avant de se rendre au conservatoire. Elle arrivait toujours bien avant le début des cours : pour le plaisir de jouer. Ainsi elle possédait sans grande salle juste pour elle et profitait d'un peu de calme avant les effusions de bruit et d'enfants. Victoria était un Akuma dissimulé sous la peau d'une enfant de six ans. Une arme terrible il ne fallait pas croire, et elle s'était prise d'affection pour Sorën qui elle n'avais pas pus rejeter l'affection d'un si petit être. Toujours est-il qu'une fois Victoria déposée à l'école, elle devais traverser une bonne partie de la ville pour regagner le Conservatoire. Et comme il faisait bon pour la saison, elle décida de rentrer à pieds. Elle pris un fiacre d'abord pour parcourir la distance de deux quartier et redescendis près d'une rue commerçante. Par paradoxe, si elle n'avais pas d'affection particulière pour les humains en général, la Danoise adorais voir la vie dans les rues de Londres. Elle adorait la vie.

De nature timide elle n'ouvrais pas facilement le dialogue avec les autres, même si elle était souvent poussée par son désir de bien faire. De faire tout simplement parfois. Dans ce quartier relativement proche du conservatoire, tout le monde la connaissait. Et c'était plutôt normal : elle passait le plus clair de son temps ici même, à regarder les gens, à jouer avec les enfants...elle était étrange. Même d'un point de vue humain : une telle absence de violence ou de cruauté, jamais d'égoïsme et toujours un mot gentil. Sorën malgré ses cheveux blancs et ses beaux yeux trop clairs, elle illuminait une pièce avec son sourire. Pleine de chaleur et d'amour et trop peu de personne à qui donner.

Sa petite promenade aurais pus être parfaitement identique aux autres, comme le début de sa journée l'avait été d'ailleurs. Mais ce ne fut sans compter sur la rumeur de la rue qui annonçait l'arrivé d'un prince venu d'un pays lointain avec une peau cuivrée et de splendides yeux d'or. Elle souris pour elle même et se dirigea par curiosité vers le lieux de l'attroupement. Avant même qu'elle n'ai le temps d’apercevoir la foule, elle s'arrêta de marcher. Son cœur était chaud. Il y avait quelque chose la bas qui l'appelait. Comme au jour de ses noces avec Noé, comme si quelqu'un l'appelait au retrouvailles avec une force et une intensité rare. De la détresse.

Elle se sentis partir. Pleurer. De tristesse, de joie. incompréhension. Douleur, larmes.

Elle releva le bas de sa robe noire. Trop noire pour sa peau trop blanche. Et elle se mit à courir. Courir, comme si sa vie en dépendait, comme si ce qu'elle trouverais au bout du chemin était parfaitement indispensable à son corps, à son cœur à son âme.

Douleur.

Se faufillant à travers la foule elle l'entrevis. Lui. Juste lui. Lui et sa peau basanée. Lui. Lui et ses yeux d'or. Lui... lui qu'elle...

Dans un dernier effort la Noé sorti de la foule pour se rapprocher du jeune homme. Plus grand qu'elle et pourtant...pourtant...

Un torrent de larmes inexpliquées qui s'écroulent sur ses joues traçant les sillons du Tigre et de l'Euphrate sur le désert de ses joues qui avaient accueillis déjà trop de tristesse.

Bonheur.

Sorën s'approcha d'un pas hésitant et dans le même mouvement tendis la main vers le visage du jeune homme. tendresse. Ses doigts papillons se posèrent sur la joue gauche du garçon. Et sous ses larmes : elle sourit. De toutes ses forces, de toute son âme.
_ Je...te...connais... elle dit. Doucement, entrecoupée de sanglot.

Et puis elle pris conscience du reste. La foule, les humains, elle lui. La pomme. L'homme au bras desséché. De nouveau Elle et Lui.

Lui.

Elle.

Lui.

Le reste.

_ Veuillez pardonner le dérangement. Je viendrais demain payer la pomme, promis.

Elle essuya ses larmes qui ne cessaient de couler. Le marchand se rebiffat, avec haine avec violence, induisant dans le corps de la jeune femme une terreur et un dégoût sans nom. Palpable.

_« Et mon bras ! Mon bras ! Il dois payer pour mon bras ! »

Le défendre. Lui. De sa famille , de son sang de son coeur cible de sa tendresse de son amour. Lui.

Sourire.

_Ne racontez pas n'importe quoi, comment aurait-il pu.. ? N'accusez pas, pas sans fondement et acceptez votre sort en silence. Bien des gens souffre et n'en font pas l'étalage. répondit-elle avec son plus beau sourire, son visage d'ange et sa voix douce. Douce comme une mère. Douce comme le pardon.

Elle attrapa la main du jeune Noé-car il en était un- et elle le tira à sa suite avec une grâce et une douceur qui lui étaient propre.
_ N'attirons pas plus l'attention. Viens, viens avec moi...tu...veux bien..?
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Kora Atma

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MessageSujet: Re: La miséricorde me touche beaucoup [Sorën]    La miséricorde me touche beaucoup [Sorën]   Icon_minitimeMer 19 Déc - 13:13

Celle qui était cher à son cœur, celle qui accourue vers lui, ressemblant à une belle étoile filante avec ces longs cheveux d'une blancheur immaculée.

Oui, il s'agit bien de sa famille.

Mais ses larmes, tel deux longs fleuves, coulaient le long de ses joues blanches, elles lui firent mal au cœur mais lui aussi aurait pleuré si il en avait été capable, malheureusement il ne peut pas, par fierté, par pudeur et parce que le bonheur de la voir lui coupait toute réaction autre que sourire.

Il souriait quand elle d'avance vers lui, il souriait quand elle posa sa douce et délicate main sur sa joue, il souriait toujours quand il vit se dessiner un sourire semblable sur ses lèvres malgré ses sanglots.

«Je...te...connais...» , murmura t'elle.

Doucement, il avait prit sa main et avait continuais de sourire.

«Je te connais aussi douce miséricorde... Mais pleurer ne vous vas guère ma douce, souriez s'il vous plait.», avait il répondu lui aussi dans un murmure.

Ce moment était magique, il aurait aimé qu'il dure une éternité mais cela n'était pas en son pouvoir.
Alors doucement, elle reprit conscience de ce qui l'entourait, de la pomme qu'il tenait, de son acte barbare, de l'homme au bras vieillit, de la foule qui les regardait.

Elle avait alors promis au marchand de revenir le payer, elle s'excusa alors que ce n'était pas de sa faute.

Lui, il avait mal au cœur de la voir faire ça à sa place, mais il était trop fier et orgueilleux pour s'excuser auprès d'un marchand humain.

Elle avait finit par sécher ses larmes mais il savait qu'elles retomberaient, elles retomberont toujours, mais il espérait ne pas avoir à en revoir, ça lui faisait mal au cœur de la voir comme ça.

Ces larmes pures et innocentes...

Le marchand était énervé, réclamant justice pour son bras devenu invalide, cela n'accru que son dégout, mais par respect pour elle, il ne dit rien, serrant discrètement la montre à gousset dans sa poche. Cet homme retrouvera son bras intacte dans une heure exactement, d'ici là ils seront loin.

Pourquoi avoir pris en pitié cette homme et réparer les dégâts?
Peut être parce que la belle et douce miséricorde était à ses cotés.

Miséricorde...

Elle avait prit sa défense, par besoin, par instinct. Il aurait pût le faire seul mais la vue de la douce le figea.
Son cœur lui faisait mal quand elle faisait tout ça pour lui, quel dur réalité...
Son visage si beau, son sourire si merveilleux pourtant soignèrent sa blessure.
Et par respect, il ne dit rien.

Elle semblait si douce, fragile et forte à la fois...

Elle avait prit sa main et l'avait entraîné à sa suite avec douceur. Il la suivit, sans rien dire mais son sourire était toujours ancré sur ses lèvres.

Il ne la connaissait qu'à peine, seulement grâce à sa mémoire, mais il l'aimait déjà de tout son cœur.

Elle est sa famille.

Oui, elle était de sa famille et il les aimait déjà tous même si il ne les connaissait que grâce à sa mémoire. Il donnerait sa vie pour eux.

Non, il donnerait l'éternité pour eux...

La douce miséricorde lui avait dit de ne pas attirer l'attention. Même si le mal était déjà fait, il se promit de ne pas attirer de nouveau les regards dont il se fichait tant.

Pour elle...

Il aurait tout fait pour la voir sourire de nouveau. Il aurait même décroché la lune et les étoiles rien que pour elle. Alors quand elle lui demanda s’il voulait bien venir avec elle, il lui sourit, lui répondant:

«Jusqu'à la fin des temps ma douce...»

Oui, jusqu'à la fin des temps.
Jusqu'à la fin des temps, il aimera sa famille.
Jusqu'à la fin des temps, il fera tout pour eux, même mourir un milliard de fois s'il le fallait.

Alors oui, il suivait la douce miséricorde si celle-ci le désirait. Elle pouvait l'entrainer n'importe où sur cette terre, il la suivrait. Elle lui demanderait de pardonner, alors il le ferait. Elle pouvait le trahir si elle le voulait, il continuerait de l'aimer.

C'était son engagement... Jusqu'à la fin des temps...

«Ma douce miséricorde... Qu'elle est ton nom?»

Il le savait déjà, son vrai nom, celui que sa mémoire portait.

Mercym...

C'était gravé dans sa tête à jamais, comme tout les noms de ses frères et sœurs au visage encore inconnu.

Non, il voulait le nom de ce corps. La mémoire de la douce pouvait bien prendre mainte et mainte forme, c'est celle ci qu'il gardera ancré dans sa tête, sa mémoire ne se souviendra que de la miséricorde mais lui voulait y associe un visage, un vrai visage.

Et se sera celui de la douce...

Lui n'avait pas réellement de visage... Sa mémoire n'avait pas de nom autre que "le temps". Il était le premier à avoir ce titre, il lui donnera sûrement son nom, Kora, et il le transmettrait jusqu'à la fin des temps, parce qu’il fallait protéger sa famille, famille dont faisait partit la douce.

«Ma douce , murmura t-il en la suivant, son sourit toujours visible sur son visage. Sommes nous enfin réuni jusqu'à la fin des temps?»

Il le désirait si ardemment...

Il souriait encore, un sourire tendre, un sourire amusé, un sourit d'enfant, un sourire exprimant un bonheur intense.

Oui, si ardemment...

Cela l'amusait de voir le sérieux dont il faisait preuve, lui qui avait au départ voulu être encore un enfant insouciant. Maintenant qu'il avait une famille, il devait les protéger.

Tous les protéger quel que soit le prix, jusqu'à la fin de mon temps...
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Sorën Pittsburgh

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MessageSujet: Re: La miséricorde me touche beaucoup [Sorën]    La miséricorde me touche beaucoup [Sorën]   Icon_minitimeSam 22 Déc - 18:26

C'était étrange non..? de voir de quelle manière Sorën pouvais changer et à quelle vitesse elle avait oublié sa timidité face à la menace de perdre son frère et la joie de le trouver. Comme si jusque là elle n'avais jamais été complète. La présence du jeune prince – car à ses yeux il en était un- semblait combler un vide, un gouffre dans l'âme de la jeune Noé et rien n'aurais pus exprimer sa joie. Il n'existait pas un mot pour nommer ce qu'elle ressentait. C'était une question d'habitude en réalité, mais Sorën était déchirée. Déchirée entre sa joie indicible d'avoir trouver ce bout de son cœur qu'elle avait crus détruit à jamais et sentait son âme s'étrangler de remords : maintenant qu'il était réveillé il allait s'impliquer dans cette guerre terrible et elle risquait de le perdre. Il risquait d'être blessé et ça.. ça l'albinos ne le supporterait pas. Pourtant, pour lui, pour qu'il se souvienne de son sourire et seulement de son sourire, elle séchât ses larmes d'un revers de sa petite main blanche. Par ce qu'il le lui avait demandé.
« Je te connais aussi douce miséricorde... Mais pleurer ne vous vas guère ma douce, souriez s'il vous plait  »

qu'aurait-elle pu faire d'autre que de s'assurer qu'elle le rendait heureux, fière d'elle. Comme si le monde avait cessé d'exister. Il n'y avait qu'eux. Juste eux et seulement eux. Surtout lui en vérité, car la danoise avait tendance à s'oublier lentement. Et sa main dans la sienne. Soudain effrayée par la foule et les regards qui portaient sur elle , la jeune femme avait serrer la paume de son frère. S'accrochant à lui comme si sa vie en dépendait. Et ce n'était peu être pas si loin de la vérité. En lieu et place elle lui offrit un sourire tendre et naïf. Celui là même qu'on les enfants heureux de retrouver leur mère après l'avoir perdu un instant dans la foule. Elle ne flancherait pas face à lui. Par pour une première rencontre. Elle voulait lui laisser l'image d'une personne parfaitement capable de …

Que voulait-elle prouver au juste..? qu'elle était encore capable de défendre les siens..? qu'il n'avais pas à s'en faire , qu'elle était là pour le protéger? idiote. alors qu'elle était juste terrifiée à l'idée de déclencher une émeute. Simplement elle l'avait entraîné à sa suite, sans se soucier des rumeurs qui courraient sur elle après qu'elle ai disparu dans la foule avec un jeune homme inconnu, venant d'un autre pays et avec lequel elle s'était montrée très familière en publique. Pour fuir les regards.? Elle doutait. Elle mourrait juste d'envie de l'avoir pour elle seule, pour pouvoir le regarder tel qu'il était. Elle voulait voir son visage des milliers de fois encore se teinter d'un sourire, elle voulait voir le bonheur dans ses yeux, et surtout elle voulait entendre son rire, sentir sa chaleur....

elle lui avait demander de la suivre, de lui faire confiance et il avait accepté. Simplement. Comme si c'était évident, comme si c'était la seule chose envisageable. Si elle n'avait pas été aussi pudique... si elle n'avait pas aussi pudique Sorën se serait jetée dans ses bras pour pleurer tout son soul : sa joie et sa crainte. Son amour aussi et son désir brûlant parfois de le protéger lui. De les protéger eux. Ceux de son sang, de âme et de son cœur. Sa propre vie à vrais dire lui importait bien peu. Il n'y avait qu'eux qu'elle désirait préserver de tout.

Lorsqu'elle cessa sa course dans une rue déserte , essoufflée, le cœur affolé tant de ce qu'elle ressentait que de son exercice, et qu'elle plongea dans l'océan réconfortant et chaleureux des yeux d'or en fusion de son compagnon, elle fut prise d'un élan de rage. Elle aurait voulut les lui arracher pour qu'il ne vois jamais les horreur de la vie et des Homme, elle aurait voulu l'endormir à tout jamais pour qu'il ne sache jamais rien de tout ce qu'ils vivaient. Eux les Noés.

Pourtant ses yeux n'exprimaient qu'un genre d'amour béat. D'un indexe hésitant elle désignât sa propre poitrine. Il y avait des larmes dans ses prunelles trop claires.
_ S-...Sorën. Je m'appelle Sorën. et...ton nom? Quel est ton nom..? elle peina à demander par ce que sa gorge se serait violemment lorsqu'elle ouvrais la bouche. Elle leva à nouveau les mains vers le visage du jeune homme et du bout de ses doigts papillon elle en dessina les traits.

Très doucement. Trop doucement. Comme pour vérifier qu'il n'était pas une hallucination, qu'il n'allait pas disparaître aussi soudainement qu'il était apparu. Elle avait tellement peur qu'on le lui enlève alors qu'elle l'avait enfin trouvé. Lentement elle baissa ses mains, les serrant autour des vêtement traditionnels de son locuteur, de son frère et son corps fut parcourut de puissants sanglots, les lames de la jeune femmes inondèrent à nouveau le sol.
_ J'ai...tellement...tellement attendus sais-tu..? et j'ai..j'ai eu si peur ! Peur que certain d'entre nous soient m-....soient partis avant que l-le prince ne...les ai t-..t-rouvés...Pardonnes-moi..je..je vais arrêter de pleurer, mais je..suis si soulagée que tu ...tu vas bien...c'est tout ce qui compte. elle tenta de calmer ses hoquets et séchât ses larmes , elle espérait une bonne fois pour toutes lorsqu'elle eu le courage de lever à nouveau le regard vers le jeune Noé, Sorën lui souriait de tout son être.
_ Nous sommes réunis oui. Pour aussi longtemps que cela puisse. Ta famille t'attends, tu nous à manqué. elle prit la main du garçon et la posa sur sa poitrine pour qu'il sente, son coeur. Son coeur qui battait la chamade.
_ Je ne te quitterais pas. Jamais plus. et...Et il n'existe pas un mot pour dire ce que je ressent comme bonheur à être à tes côtés. Tout se passeras bien. Je te prommet.

Sourire.
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Kora Atma

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MessageSujet: Re: La miséricorde me touche beaucoup [Sorën]    La miséricorde me touche beaucoup [Sorën]   Icon_minitimeSam 22 Déc - 23:15

C'était étrange... La douce semblait si fragile mais parut si ferme face au marchand en défendant le membre de sa famille qu'elle venait de retrouver que cela avait surpris le concerné.
 
Mais elle parut ensuite, l'espace d'un instant, effrayé par la foule d'humain qui les entourait, pour la plupart juste curieux. 
Pourtant, malgré son sourire et son semblant d'assurance, le jeune homme savait que la douce n'en menait pas large au milieu de tout ce monde.

Il voulait la protéger, la cacher au yeux de ce monde pourri...

Elle avait finit par le tirer ailleurs, il l'avait suivi sans rien dire, un sourire toujours ancré sur ses lèvres.

En vérité, il comprenait un peu la douce, lui aussi était déchiré en deux: une part de lui se réjouissait d'avoir retrouver sa famille, son autre part ne voulait pas réelement participer à cette guerre dont il avait appris l'existance seulement grâce à sa Mémoire.
 
Au final, la seul chose qui lui restait vraiment était sa promesse de toujours protéger sa famille jusqu'à la fin de temps. Et même ça lui venait de quelque chose qui le dépassait quand il était encore humain.

Mais il voulait absolument les protéger, quoiqu'il en coûte.

Quand la douce se stoppa enfin, ils se trouvaient dans une ruelle déserte. La douce reprenait doucement son souffle sous les yeux chaleureux du jeune homme.

Il lui avait demandé son nom, pour pouvoir le graver dans sa mémoire présent, pour pouvoir séparer la mémoire de Noé de la personne face à lui.
 Il ne voulait pas mélanger les deux, d'une part parce qu'il trouvait cela injuste pour l'humaine qu'elle avait été, d'autre part car lui non plus ne voulait pas qu'on l'identifie seulement à sa mémoire de Noé, il voulait que l'on se souvienne de lui en temps que Kora, et non en temps que Noé du temps.

«S-...Sorën. Je m'appelle Sorën. et...ton nom? Quel est ton nom..?»

Il lui sourit, cherchant à la rassurer, à apaiser ses états d'âmes. 
Elle se retenait difficelement de pleurer, il le voyait bien, ses larmes étaient prêtes à déborder, sa voix était faible et tremblait.

Non, ne pleure pas, je préfère te voir rire...

«Tu peux m'appeller comme tu le souhaites. Mais mon nom en temps qu'humain était Kora... Enchanté de te rencontrer enfin Sorën.»

Il avait réussi à ne pas transmettre son trop plein d'émotion dans cette phrase. Il aurait voulut crier, pleurer et rire à la fois.

Mais il lui souriait encore, à la fois heureux de la rencontrer et triste de la voir pleurer, mais il ne dis rien. Elle voulait relâcher ses larmes, elle le pouvait, et il serait là pour la consoler. 

Il l'avait laissé de nouveau touché son visage sans rien dire, il la comprenait, lui non plus ne voulait pas que ce soit une illusion, lui non plus ne voulait pas se réveiller de ce merveilleux rêve.

Puis elle s'était agrippé à ses vêtements et avait recommencer à pleurer tout en murmurant entre ses sanglots:

«J'ai...tellement...tellement attendus sais-tu..? et j'ai..j'ai eu si peur ! Peur que certain d'entre nous soient m-....soient partis avant que l-le prince ne...les ai t-..t-rouvés...Pardonnes-moi..je..je vais arrêter de pleurer, mais je..suis si soulagée que tu ...tu vas bien...c'est tout ce qui compte.»

Il fut surpris et son sourire s'effaça un instant mais il revint bien vite, accompagné d'une joie et d'une bienvaillance qui vinrent habiter son regard.

Doucement, pour ne pas la brusquer ou l'effrayer, il l'avait prise dans ses bras. Il pouvait sentir ses larmes coulait le long de son cou mais il resta ainsi, la berçant un peu pour la calmer.

Lui aussi était soulagé de rencontrer un membre de sa famille en bonne santé, lui aussi avait eu peur de perdre un être qui lui était à la fois inconnu et cher à son cœur. 

Lui aussi avait attendu si longtemps pour de réveiller...

Au bout de quelques minutes qui parurent trop longues et trop courtes à la fois, la douce Sorën se calma et le jeune homme relâcha son étreinte pour voir son sourire.

Il lui avait demandé si il était enfin réuni et elle lui répondit avec douceur et gentillesse. 

Il était tellement heureux que lui aussi en aurait pleuré mais il ne le fit pas, pas par pudeur ou par fierté mais parce qu'il ne le pouvait pas, son corps refusant un tel acte, il ne pouvait qu'offrir son sourire, et il voulait juste voir celui de Sorën.

Sorën, c'est un jolie nom à l'image de cette douce femme.

Elle avait pris sa main et l'avait posé sur sa poitrine, au niveau de son cœur. Il pouvait aisément sentir le rithme effrainé de son corps. Le sien aussi aurait pût battre ainsi si il n'était pas obligé d'user de son pouvoir pour le ralentir et ne pas faillir devant elle et fondre en larme comme une jeune enfant recevant le plus beau cadeau de sa vie.
Il ne voulait pas paraitre plus faible qu'il ne l'était, il voulait prouver qu'il était capable de tous les protéger.

Mais c'était avant tout par fierté qu'il se refusait de faillir...

«Je ne te quitterais pas, lui dit elle. Jamais plus. et...Et il n'existe pas un mot pour dire ce que je ressent comme bonheur à être à tes côtés. Tout se passeras bien. Je te prommet.»

Il lui sourit, serrant un plus sa main dans la sienne.

Personne, même pas lui même, n'aurait pût décrire ses émotions. 
Elles étaient si puissantes qu'il en avait presque le souffle coupé, et si douces qu'il en aurait pleurer si il ne de retenait pas à cause de son orgeuil.

Doucement, ses yeux se fermèrent, juste l'espace d'un instant, le temps qu'il respire profondement pour remettre toute ses idées en place, écoutant encore le cœur rapide de Sorën.

Quand il les rouvrit sur le doux visage de la douce. Jamais il n'avait été aussi heureux de voir quelqu'un, pas même sa propre mère et encore moins son père.

Il lui sourit, ne sachant faire autre chose, avant de lui répondre avec toute la tendresse qu'il possédait:

«Rien ne peux qualifié cette instant, ma douce Sorën. Moi aussi je te promet de toujours rester à vos cotés, de vous protéger, tous, quel qu'en soit le prix.»

Il se tut un instant, refermant momentanément ses yeux dorés pour se graver cet moment dans sa mémoire à jamais.

«Jusqu'à la fin des temps...»

Mais quand il rouvrit ses globes d'or vers la douce, en plus du bonheur intense, de la compassion qu'il avait depuis qu'il avait vu le beau visage de la douce, s'était rajouté une immence tristesse.

«Mais se serait mentir de dire que tout ira bien, que nous serons toujours enssemble, n'est ce pas?,  dit il doucement, comme si il regrettait ses mots. Nous sommes en guerre, et même si cela ne me tient pas vraiment à cœur, nous devons tous y participer, certain d'entre nous en mourrons mais je ferais tout pour l'en empêcher...»

Il savait que ses paroles étaient dur, aussi bien à entendre qu'à dire, mais c'était la réalité et même si il ne savais encore presque rien de ce combat qui durait depuis des siècles et des millénaires, il savais que tôt ou tard, sa famille en pâtira mais il voulait à tout prix éviter ça. 

Il devait tous les protéger...

Il ne pouvait échapper à ce destin funeste mais il savait que celui de la douce miséricorde était encore plus cruel que le sien, c'est pourquoi il devait elle aussi la protéger.

Même si cela devait la faire souffrir, si cela pouvait la sauver alors il n'hésiterait pas à se sacrifier pour elle. 

Son pouvoir bien qu'immence n'était pas fait pour être en premiere ligne. Et parfois il le regrettait parcequ'il ne pouvait pas protéger ses frères et sœurs comme il le désirait.

Mais pour l'instant, l'aura lugubre de la guerre était encore loin, et sa tristesse le quitta pour laisser de nouveau la place à la joie et la bienvaillance qu'il avait en regardant Sorën.

«Mais oublions un peu ce combat. Dit moi tout de notre famille, je dois avoir raté pas mal de chose je pense...»,demanda il d'un ton enjoué, oubliant instantanément ses paroles précédantes.

Il voulait tout savoir d'eux, pour mieu les protéger.    
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Sorën Pittsburgh

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MessageSujet: Re: La miséricorde me touche beaucoup [Sorën]    La miséricorde me touche beaucoup [Sorën]   Icon_minitimeMar 25 Déc - 11:18

Quand elle faisait un point sur ce qu'elle avait ressentit jusque là, la jeune femme se trouvait parfois bien légère. Ce que les autres se seraient moqués d'elle. Incapable de retenir ses larmes. Qu'elles soient de joie ou de tristesse...Sorën pleurait tout le temps. Elle riait sans le moindres doutes aussi souvent qu'elle pleurait mais les larmes étaient toujours là. Est-ce que c'était mal.. ? Est-ce que ...est ce qu'elle devait changer.. ?
Il était gentil son frère. Il l'avait laissée s’épancher contre lui, il l'avait laissé le toucher encore et encore alors même que c'était probablement déplacé. Mais il l'avait enlacée et pour la première fois depuis longtemps, elle s'était sentie bien. Elle s'était sentie libre et en sécurité. Au final, elle n'était encore qu'une enfant. Une enfant que l'on avait forcé à grandir trop vite et entre ses bras, elle prenait un second souffle de vie. Comme si on lui avait rendu le temps qu'on lui avait volé petite enfant.

Ainsi il se nommait Kora. Kora. Elle grava ce nom de quatre lettre dans son cœur et sur son âme. Elle n'oublierai pas. Elle l'inscrirait lui aussi sur son carnet. Ce carnet ridicule qu'elle avait pris l'habitude de tenir depuis que Tyki avait perdu la mémoire. Par ce que le fait que son propre frère l'aie oubliée lui avait brisé le cœur et qu'elle...elle refusait d'oublier quoique se fut les concernant. Mais personne n'était à l’abri alors....si seulement elle avait pus se retenir. De pleurer, de rire. Si seulement elle avait pus, alors sans doutes qu'il aurai eu l'image d'une famille puissante et forte et qui n'avait rien à craindre de rien ni personne et encore moins des humains et de leurs protecteurs du saint siège.
_ Je ferais comme tu voudras Kora. Si tu souhaite que je te nomme ainsi alors je le ferais. et elle avait souris. Elle avait promit.

Elle promettait souvent. Elle promettait que tout se passerait bien, qu'elle les protégerait, qu'elle serai toujours là pour panser leur blessures et pour les venger si besoins était. Même si en échange son propre corps devait être déchiré par une douleur paralysante, une douleur qui rendrait fou n'importe qui. Si c'était pour eux. Pour leur honneur alors elle tiendrait probablement. Elle ferait n'importe quoi du moment que c'était pour l'un d'entre eux.

Lui aussi il promit. De rester avec elle, avec eux. Il promit de les protéger. Elle avait l'impression qu'ils refaisaient la même erreur que les fois précédentes à se promettre, se jurer des choses qui les faisaient rêver mais qui ne pouvaient pas être. Des choses qui les détruiraient inlassablement. Et intérieurement elle ricana elle ricana pour ces exorcistes qui les disaient sans foi ni loin, sans cœur sans âmes ni sentiments. Alors qu'elle était sur qu'il n'existait pas sur terre un seul être vivant qui puisse se targuer d'être autant attaché aux siens que l'étaient les Noés. Alors même que eux les exorcistes n'étaient sans doutes pas capable de ressentir ce que Kora et Elle-même étaient en train d'expérimenter sur le moment. Et elle se mit à les détester profondément l'espace d'un instant avant de se concentrer à nouveau sur la sensation douce de la main de Kora sur son cœur qui battait à tout rompre.

Il y avait tellement de promesses dans leurs regards. Tellement. Elle ne craignait rien Sorën désormais. Il était à ses cotés et elle, elle serait toujours au siens. Aussi longtemps qu'il lui serai donner de le faire. Et puis la tristesse dans le font de ses puits d'or en fusion. Une tristesse dans laquelle elle se noyât appréhendant les mots qu'il disait ? Assassins de son cœur.
_Mais se serait mentir de dire que tout ira bien, que nous serons toujours ensemble, n'est ce pas?, Nous sommes en guerre, et même si cela ne me tient pas vraiment à cœur, nous devons tous y participer, certain d'entre nous en mourrons mais je ferais tout pour l'en empêcher... c'était des mots doux, prononcés à mi-voix, comme pour ne pas la briser, par regrets.. ? Toujours est-il qu'ils eurent l'effet étrange de renforcer sa détermination.

Ses yeux bleus se vidèrent de toutes leurs larmes et se glacèrent. Comme une forteresse dressée d'un coup d'un seul. Elle serrât les poings. Comme si ça allait changer la face du monde. Mais l'espace d'un instant elle redevint cette enfant farouche que le prince avait receuillie.
_ Personne ne mourras plus. Personne. Et il est hors de question que...Je...Je refuses ! Je ne suis pas d'accord! Je...ne laisserais pas ça se produire encore. Je promet ! Je te jure ! Alors...s'il te plais...crois moi. son caprice de petite fille devait bien le faire rire.

Elle était ridicule. idiote. même si elle était puissante, même si elle avait effectivement la capacité de les protéger elle ne pourrait jamais être sur tous les front et les aider tous. Elle ne pourrais jamais tenir, mais personne ne lui enlevait cette promesse d'enfant, cette utopie charmante, car tous sur l'arche savaient qu'elle était la seule raison pour elle de se lever le matin. La source de son courage et de ses rires. L'espoir futile qu'elle pourrait protéger pour toujours ceux qu'elle aimait. Et puis Kora avait changer la conversation. Il voulait qu'elle parle. Qu'elle lui parle des autres de la famille. Un sourire bienheureux s'inscrivit sur son visage et elle eu l'air enfin, parfaitement apaisée. Il n'y avait rien qui pouvait la combler mieux que le fait de parler de sa famille. Depuis le temps qu'elle les côtoyait, qu'elle les voyait grandir...

_ Et bien...les jumeaux de Bondom sont deux jeunes garçons malicieux et si l'arche est aussi douce, c'est sans doutes par ce qu'il y mettent de la joie. Le Prince t'expliquera mieux pour ce qui en est de leur cible, mais il y mettent du cœur. Il y à Road. Elle maligne tu sais.. ? Et sans doutes un peu trop sadique pour moi, mais c'est une enfant on ne peu pas lui en vouloir. Elle s'est liée d'affection pour un jeune exorciste mais... sa gorge se serra. Cet exorciste...Allen Walker il était...
_ Il est le quatorzième! nous avons perdu l'Arche par sa faute. Il est des leurs ! Il ...il nous à vraiment, ...vraiment trahis. Je n'arrive pas à comprendre... elle se perdit un instant dans le flot de ses pensées avant de reprendre.
_ Il y as Joyd , Tiky de son prénom...et lui bien que réincarné il...il ne se souviens pas. Ni de nous ni de rien. Il à perdu les souvenirs...c'est triste...Desires est...connu sous le nom de Sheryl et...c'est une personne ...particulière.. ? Hanna du destin est douce fragile et les humains lui on fait tellement de même qu'elle n'est plus capable de vivre dans la réalité...Durant la bataille de l'arche...nous... elle ferma les yeux pour ne pas pleurer et du respirer un moment avant de pouvoir dire cet evènement qui était encore profondément ancrée dans sa chair.
_ Nous avons perdu un frère. Skin : de la colère. Tué de la main d'un exorciste... elle souffla avant de reprendre.
_ Lulubell de la Couleur est une très belle femme, tu verras ! Je l'adore elle aussi. Et il ne reste que le Prince mais...je pense qu'il est préférable que tu t'entretiennes avec lui. Je ne peu pas le décrire. Je ne sais pas faire ça il est...Oh ! Pardon ! Je parles trop. Encore. et elle tourna vers lui ses yeux plein de rires, détoiles et d'amour.
_Racontes moi ta vie Kora. Racontes moi ton Pays...Je veux te connaître. Je veux savoir, mon frère si tu à été heureux. Et comment je peu te rendre heureux
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MessageSujet: Re: La miséricorde me touche beaucoup [Sorën]    La miséricorde me touche beaucoup [Sorën]   Icon_minitimeMar 25 Déc - 23:00

Le jeune Noé avait dit s'appelait Kora, bien que ce nom n'était pas réellement le sien mais celui de l'humain dont il avait pris le corps. 
Cet humain qui aujourd'hui n'existait plus, ayant abandonné son corps  au Noé en son âme et conscience.

Cependant,  il aima ce nom quand il traversa les lèvres de la douce Sorën, jamais il ne l'aura autant aimé depuis son réveil.

Mais Kora avait était dur dans ses propos et il le savait, il savait que la guerre ne leur ferais pas de cadeau , néanmoins, il fut surpris que ses paroles est réveillé une détermination,  une volonté telle que les larmes de Sorën se tarirent et partirent.

«Personne ne mourras plus. Personne. Et il est hors de question que...Je...Je refuses ! Je ne suis pas d'accord! Je...ne laisserais pas ça se produire encore. Je promet ! Je te jure ! Alors...s'il te plais...crois moi.»

Kora lui sourit, elle n'avait pas besoin de lui demander quoique ce soit, elle n'avait pa besoin de le promettre, de le jurer devant lui car il la croyait, comme si c'était la seul chose en quoi il pouvait croire.

Cela aurait pût ressembler à un caprice d'enfant mais Kora voyait plutôt cette promesse, cette résolution, comme la force de Sorën. C'était ce qui lui permettait d'avancer, comme lui, protéger sa famille était sa raison d'être.

Mais il voulait en savoir plus sur cette famille qui lui avait tellement manqué durant son sommeil. Et à voir le visage réjouit et le grand sourire de Sorën, le fait de parler d'eux semblait lui faire plaisir aussi.

Kora sourit quand elle évoqua les jumeau Bondom de cette époque et leur légendaire joie de vvire, ou pitrerie selon certain, chose qui apparemment ne changeait pas malgré le temps.

 Puis Sorën évoqua Road, elle, il s'en rappeler vaguement, la Noé du rêve, il l'avait déjà vu dans sa mémoire. Ainsi, apprendre qu'elle avait la forme d'une enfant ne la surpris pas tellement, de même pour son côté sadique.

Par contre, le fait qu'elle se soit épris d'un exorciste  surpris Kora, qui sourit un instant en imaginant ce drôle de couple. 

Mais le visage dur de Sorën lui fit comprendre que quelque chose n'allait pas avec cette exorcite en question.
Quand elle affirma qu'il était le Quatorzieme, sa crainte se transforma d'abord en une colère sourde puis en incomprehention.

Le quatorzième... Le Musicien... 

Rien que mentionner cette homme lui donnait la migrenne et la nausée.

Ce traitre... 

Même si Kora lui en voulait pour avoir autrefois abandonner sa famille, avec du recul, il s'était dit qu'il devait avoir ses raisons. 
Malheureusement son âme de Noé ne pouvait pardonner cette traitrise si facilement même si Kora ne pouvait lui en vouloir pour ce geste.
 
«Même si j'en veux au Quatorzieme pour cette trahison, je ne peux m'empêcher d'essayer de lui trouver des escuses, dit faiblement Kora. Pourquoi a t'il fait ça? Je ne sais pas mais j'espère pour lui qu'il a une très bonne raison pour ce geste.»

Kora disait ça surtout pour se convincre lui que son frère n'était pas totalement mauvais, qu'il n'avait pas le choix, même si pour l'indien aucune raison'etai valable pour trahir sa famille, même pour sauver sa propre vie.

Puis Sorën parla de Joyd, le plaisir, dont le nom actuel était Tyki et qui semblait avoir perdu la mémoire. C'était triste d'entendre ça, ça faisait mal d' savoir qu'un de ces frères avait oublier.

Puis vint Desires, ou Sheril à cette époque, apparement aussi spécial que ses prédécesseur. 

Sorën parla de la Noé du Destin, une certaine Hanna, et même si Kora savait que cette mémoire était dur à porter, il sentit son cœur se pincer quand il entendit le mal qu'avait fait les humains à sa sœur. 

Il n'avait pas été là, il était arriver trop tard, il s'en voulait.

Son cœur se serra encore plus quan il appris la "mort" d'un de ses frères qui s'était réincarner. 
Skin...  

Pourquoi ne s'était il pas réveiller plus tôt, il aurait pût éviter ça, si seulement sa mémoire s'était réveiller plus tôt. 
Mais le mal était déjà fait, maintenant il devait ce contenter du présent et prévoir le futur.

Sorën s'empêchait de pleurer en se remémorant ce passage affreux de sa vie avant de reprendre sur Lustol, le couleur, qu'elle semblait elle aussi beaucoup apprécié.

Quand Sorën évoqua enfin le Prince, un frisson, non pas d'agoisse ou de peur, mais d'exitation envahit le dos de Kora.
Mais Sorën se stoppa, disant qu'elle parlait trop en relevant es yeux plain de bonté et d'amour. Elle lui demanda son histoire, sa vie , et si il avait pût en profiter.
Le jeune homme se gratta nerveusement la nuque, se demandant par où commencer.

«Je suis né en Inde, un pays que je ne pourrais décrire tellement je l'aime en fait, il y a dix-sept ans, dans la plus haute caste, classe social si tu préfère, celle des Brahmane, des sortes de prêtres.
 
Je vivais dans le luxe et l'opulence, mon père constament absent et ma mère préfèrent sa toilette à ses gosses. J'avais la belle vie mais aparement ce n'était pas ce que je voulais. 
Souvent je fuguais en direction des quartiers pauvres où j'avais l'habitude de jouer avec un autre garçon, Asman, un intouchable.»


En se rememorant cette période plutôt joyeuse de sa vie d'antant, il soupira, se demandant encore pourquoi cela avait tant changé par la suite.

«Mais à l'aube de mon seizième anniversaire, mon père apprit par je ne sais quel moyens ces sortis et bien sûr c'est vite partit en vrille entre nous deux. 
J'ai donc fuguait une nouvelle fois pour le cacher chez Asman. 
Et ce tr... Cet humain l'a trahi, il m'a vendu, ou plutôt, il a demandé, à travers un groupe de hors-la-loi, une forte rançon à mon père contre ma vie. Mon vieu à d'abord refusé mais j'etais son seul fils et finalement il a accepté.»


C'était peut être la seul chose de bien dans sa vie qu'il est faite pour moi.

«Mais il m'a enfermé, certes dans une pièce luxueuse mais vide de chaleur. 
Pendant un an je n'ai pensé qu'à me venger d'Asman et de la plupart des humains. 
Puis ma mémoire à commencer à s'éveiller.»


Le jeune homme préférait passer rapidement le passage du réveil plutôt difficile et douloureux qui était le lot de toute sa famille. Et Kora savait que la mémoire de la miséricorde était la plus douloureuse.

«Mon père l'a prit pour un démon et à alor voulut le tuer. En voyant cela, le Kora humain a totalement perdu la foi en l'humanité et m'a gentiment donner son corps à la condition que je devais le venger. Ce que j'ai fait d'ailleurs.»

Kora sourit avant de se gratter nerveusement la nuque de nouveau.
 
Il n'aimait pas trop parler de sa vie humaine en sachant qu'elle ne lui appartenait pas et que son propriétaire était déjà partit.

«C'est assez gênant de parler de cette partit de mon histoire en fait. Je ne sais pas trop que ce le Kora humain a ressentit, si il a été heureux ou non, j'étais à ce moment là plus concentrer sur mon réveil que sur ses sentiments.»

Kora trouvait que de lui et de Sorën, c'était lui le plus bavard d'un coup.
Et il voulait changer la donne.

«Maintenant c'est ton tour, dit il d'un ton enjoué. Raconte moi tout, dit moi que toi au moins tu as pût vivre dans le bonheur.»

Oui, il espérait que sa sœur est pût connaitre le bonheur avant de devenir ce qu'elle est alors qu'ils étaient en guerre contre les cristaux qu'ils haïssaient tant.
 
Il ne voulait pas que d'autre est connu comme lui le désespoir en voyant la noirceur des humains, cela lui avait fait tellement peur, tellement mal qu'il ne souhaitait à personé cette sentation de détresse, et encore moins à sa famille.
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